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Du Bulletin PLM aux Infos, tour d’horizon des journaux internes de la SNCF (1re partie)

Trop souvent méconnue, si ce n’est décriée comme étant l’expression de « la voix de son maître », la presse interne (où d’entreprise) est pourtant riche en informations les plus diverses, techniques, économiques, juridiques et sociales. C’est pourquoi nous avons voulu attirer l’attention sur les principales publications initiées par les grands réseaux puis par la SNCF en direction de leur personnel, récapitulation accompagnée de l’état des collections librement consultables dans les locaux de l’Association pour l’histoire des chemins de fer (AHICF), du Fonds cheminot du Comité central d’entreprise de la SNCF (FC CCE) et du Centre des archives historiques de la SNCF au Mans (CAH). Dans cette première partie nous abordons les titres généralistes. Un second volet, à venir, sera consacré aux publications d’orientation plus commerciale et technique.

Bruno Carrière


• Le Bulletin du PLM : n° 1, janvier 1929 / n° 54, novembre 1937

• Le PO Illustré / PO-Midi Illustré : n° 1, janvier 1929 / n° 54, novembre 1937

• L’État notre réseau : n° de propagande, août 1931 – n° 1, octobre 1931 / n° 75, décembre 1937

• L’AL, revue des chemins de fer d’Alsace et de Lorraine : n° 1, janvier 1937 / n° 6, novembre 1937


Hormis le Nord et l’Est, les grands réseaux se sont dotés avant guerre de journaux d’information destinés à leur personnel. Chef de file, le Bulletin du PLM (bimensuel, 120 000 exemplaires) paraît pour la première fois le 1er janvier 1929. S’inspirant du Bulletin des CFF (chemins de fer suisses), créé en 1924, et des magazines financés par les compagnies ferroviaires américaines rapportés dans leurs bagages par les ingénieurs du réseau à leur retour de deux missions d’études menées outre-Atlantique en 1926, il se veut « un organe d’éducation professionnel et technique tenant le personnel au courant des améliorations de toutes sortes sous une forme aussi attrayante que possible, en particulier au moyen de nombreuses reproductions photographiques » (conseil d’administration du PLM, séance du 23 novembre 1928). Il est talonné de près par Le PO Illustré (bimensuel), qui devient Le PO-Midi Illustré au lendemain de la fusion des deux réseaux au 1er janvier 1934. Les revues des réseaux de l’État et de l’Alsace-Lorraine – L’État, notre réseau (mensuel) et L’AL (bimensuel) – suivent en 1931 et 1937, le second ayant pour particularité d’être bilingue français-allemand. Exception faite du Bulletin du PLM dont le contenu éditorial, arrêté par un agent supérieur du Service du personnel, est soumis à l’aval de la direction générale, ces journaux possèdent chacun leur comité de rédaction regroupant des agents de tous grades et de toutes fonctions. Ils sont tous distribués gratuitement au personnel, sauf L’État, notre réseau diffusé exclusivement par abonnement payant (son élaboration est assurée par un prestataire extérieur, en l’occurrence l’éditeur des guides et indicateurs de chemin de fer E. Mayeux). Les ries) ou par abonnement. La réunion des chemins de fer dans la SNCF à partir du 1er janvier 1938 conduit à leur disparition.


• Notre Métier : n° 1, 15 mai 1938 / n° 8, 15 juillet 1939

• Notre Métier (série de la guerre) : n° 1, 15 novembre 1939 / n° 7, mai 1940

• Bulletin de renseignements des agents de la SNCF. Recueil d’informations officielles et professionnelles publiées par le Service Central du Personnel de la SNCF : n° 1, 1er août 1940 / n° 48, 4 juillet 1941

• Renseignements hebdomadaires SNCF. Recueil de notes officielles, professionnelles et sociales à l’usage du personnel : n° 1, 11 juillet 1941 / n° 137, 21 juillet 1944


Pour assurer la relève des journaux mis en place par les grands réseaux, la SNCF s’adresse au savoir-faire du Bulletin du PLM, notamment à son dernier animateur, Louis Geoffroy. C’est ainsi que naît, dès le printemps de 1938, Notre Métier, que Pierre Guinand, président de l’entreprise de janvier 1938 à septembre 1940, destine aux « hommes qui, tous ensemble, d’un même cœur, exercent le même Métier, le plus beau de tous : “NOTRE MÉTIER” ».


Domicilié au 88, rue Saint-Lazare, tout comme Le Bulletin du PLM, paraissant tous les deux mois, Notre Métier est distribué gratuitement aux 500 000 ch minots fédérés dans la nouvelle structure. Il est également diffusé par abonnement ou par vente au numéro dans les bibliothèques de gare et les bureaux de renseignements. L’ancienne division par réseaux est maintenue par la publication, dès le deuxième numéro, de cinq suppléments régionaux : Nord, Est (bilingue), Sud-Est, Sud-Ouest et Ouest. Contrairement au Bulletin du PLM, la revue est coiffée par un comité de rédaction, présidé par J. Dupin, ingénieur en chef, chef de la troisième division du Service central du personnel, qui soumet le programme éditorial à la direction générale.


La déclaration de guerre de la France à l’Allemagne, le 3 septembre 1939, interrompt prématurément la publication de Notre Métier. Lui succède deux mois plus tard une version plus réduite, dite « nouvelle série de guerre », qui, paraissant désormais tous les mois, entend rester « le trait d’union entre tous les membres de même profession, fier notamment d’en porter les échos à “ceux du front” avec lesquels – donnons leur en l’assurance – nous communions tous par la pensée ». Cette série ne dure guère plus que son aînée, victime en mai 1940 de la censure allemande. Il est vrai que le dernier numéro comporte deux dessins qui ont de quoi largement irriter l’occupant, l’un à l’appui d’un texte de souvenirs « Mes premières heures de captivité en 1914 » représentant des soldats allemands s’acharnant sur des civils à coups de cravache sous l’œil goguenard de leurs officiers, l’autre illustrant la rubrique « Distractions » montrant le Führer dans la cour d’un asile à califourchon sur un cheval de bois…


Si l’on excepte l’éphémère Bulletin quotidien d’informations des cheminots repliés, simple feuille dont la diffusion à un très petit nombre d’exemplaires depuis Bordeaux cesse dès le retour des services de la SNCF à Paris début juillet 1940, Notre Métier est remplacé au pied levé, le 1er août 1940 , par le Bulletin de renseignements des agents de la SNCF, « recueil d’informations officielles et professionnelles publiées par le Service Central du Personnel de la SNCF ».


Paraissant tous les jeudis pour être affiché dans les divers locaux de service (les établissements recevant par ailleurs quelques numéros destinés à être empruntés), il est remplacé en juillet 1941 par les Renseignements hebdomadaires SNCF, « recueil de notes officielles, professionnelles et sociales à l’usage du personnel ». En fait, seul le titre change, la ligne éditoriale qui, selon L. Geoffroy, échappe à toute censure, demeurant la même, à savoir, pour la SNCF, « enseigner ses Agents et […] maintenir avec eux une liaison que les circonstances actuelles rendent plus que jamais indispensable » en leur fournissant « l’essentiel de la documentation dont ils peuvent avoir besoin et les informations qui les concernent ».


• Notre Métier, « l’hebdomadaire d’informations professionnelles et sociales des cheminots de France » numéro de la Libération (n° 1), 22 septembre 1944 / n° 86, 27 décembre 1946

• Notre Métier, « l’hebdomadaire illustré du cheminot français » : n° 87, 7 janv. 1947 / n° 175, 29 nov. 1948

• Notre Métier, « l’hebdomadaire du cheminot » : n° 176, 6 déc. 1948 / n° 251, 29 mai 1950

• Notre Métier, « l’hebdomadaire de la vie du rail » : n° 252, 5 juin 1950 / n° 295, 16 avril 1951

• Notre Métier, « la vie du rail » (hebdomadaire) : n° 296, 23 avril 1951 →


Notre Métier ressuscite en septembre 1944. Conservant la diffusion hebdomadaire des deux bulletins précédents, il est désormais diffusé par abonnement payant auprès des cheminots et vendu au public. Présenté comme « l’hebdomadaire d’informations professionnelles et sociales des cheminots » (1945), « l’hebdomadaire illustré du cheminot français » (1947), « l’hebdomadaire du cheminot » (1948), « l’hebdomadaire de la vie du rail » (1950), son titre évolue par petites touches, devenant Notre Métier la vie du rail, puis La Vie du Rail notre métier en 1951 (n° 328 du 24 décembre) et, enfin, La Vie du Rail tout court en 1958 (n° 628 de janvier). Simple service de la SNCF rattaché à la direction du Personnel, puis à celle de la Communication, La Vie du Rail est filialisée en 1985 et son capital ouvert en 1988 (Le Monde 15 %, Ouest France 15 %, France Rail Publicité 10 %, Vincent Lalu et Associés 5 %). Devenue une entreprise indépendante en 1999 et bien qu’entretenant toujours des rapports étroits avec la SNCF (qui possède encore 10 % de ses actifs), La Vie du Rail s’est depuis progressivement éloignée de sa mission première.









• Bulletin intérieur d’informations destiné aux directeurs de chefs de service de la SNCF : n° 1, 7 janvier 1938 / 1941

• Bulletin intérieur d’informations à l’usage des fonctionnaires supérieurs de la SNCF : n° 1, janvier 1954 / n° 61, janvier 1967

• Information des fonctionnaires supérieurs de la SNCF : n° 63, août 1967 / n°113, novembre 1981

• Information des cadres supérieurs de la SNCF : n° 114, mai 1982 / n° 120, juillet 1984


Parallèlement à Notre Métier, la SNCF conçoit un support qui s’adresse plus particulièrement à l’encadrement : le Bulletin intérieur d’informations destiné aux directeurs de chefs de service, document ronéotypé qui, outre le rappel des derniers textes officiels, donne un certain nombre de statistiques en rapport plus ou moins direct avec le chemin de fer et les informe de l’actualité du réseau. Distribué chaque semaine depuis le mois de janvier 1938, sa publication devient plus aléatoire au lendemain de la déclaration de guerre à l’Allemagne.


Définitivement supprimé en mai 1940, il renaît en janvier 1954 sous le titre de Bulletin d’informations à l’usage des fonctionnaires supérieurs de la SNCF. Réservé aux cadres de haut rang « en activité », et à leur usage « exclusif », il se propose de leur souffler épisodiquement l’information générale qu’« ils ont intérêt à connaître pour jouer le rôle qui leur incombe à l’intérieur de la Maison et vis-à-vis du Public » : textes officiels, délibérations importantes du conseil d’administration, physionomie du trafic, nouvelles et communications diverses intéressant la vie du réseau national, nouvelles ferroviaires internationales, nominations, mutations, départs en retraite, etc. « C’est dire, souligne l’éditorial de présentation, qu’il ne s’agit pas d’une sorte de journal officiel de la SNCF, mais d’une feuille de “public relations” au sens plein du terme. » En 1967, un nouveau titre : Information des fonctionnaires supérieurs de la SNCF et une nouvelle maquette dépoussièrent quelque peu une publication pour le moins austère, sans pour autant apporter de modifications majeures à son contenu. Le bulletin perdure jusqu’en 1984 avant d’être supprimé dans le cadre de la réflexion menée en 1985 sur la refonte de l’ensemble des publications de l’entreprise.


• Information des cadres : non numéroté, juillet 1960 / n° 33, mars 1968

• Bulletin d’information des cadres (BIC) : n° 34, mai 1968 / n° 130, septembre 1984

• Notes d’information. Supplément au Bulletin d’information des cadres (bimestriel)

• Bulletin d’information des cadres des régions du Sud-Est et de la Méditerranée (bimestriel)


Dans l’avant-propos au premier numéro du Bulletin d’information des cadres (BIC), le directeur général de l’époque, Roger Guibert, rappelle que ce type de publication existe depuis quelques années déjà dans les Régions – à l’exemple du Bulletin d’information des cadres des régions du Sud-Est et de la Méditerranée distribué de 1963 à 1971. Le présent bulletin s’adresse donc en priorité aux cadres des directions et services de la direction générale, l’objectif étant de leur donner une vision plus globale de l’entreprise car, précise-t-il, s’ils « ont à leur disposition une documentation abondante sur certains sujets, il est vrai que, sur d’autres, leur désir d’être informés reste mal satisfait ». Enfin, Guibert tient « pour essentielle l’action personnelles des cadres pour utiliser au mieux les informations dont ils disposent, pour renseigner leur personnel, pour se comporter, vis-à-vis de l’extérieur, en défenseurs efficaces du rail ». Les dossiers du Bulletin d’information des cadres contribuent à constituer, mois après mois, une source d’informations facilement accessibles grâce à leur regroupement en neuf rubriques au sein de classeurs pensés à cet effet. Tout comme l’Information des fonctionnaires supérieurs de la SNCF, le BIC cesse de paraître en 1985 victime de la refonte des publications SNCF.


1960 - 1968

1968 - 1984

1963 - 3971

• La Lettre de la SNCF : n° 1, janvier 1982 / n° 103, mars 1994


Créée en 1982 à l’initiative André Chadeau, nouvellement nommé à la tête de l’entreprise, La Lettre de la SNCF est la première publication d’informations générales sur la société nationale à s’adresser à tous ceux qui sont concernés par son activité, cheminots bien sûr, mais aussi élus locaux et nationaux, responsables socio-économiques, syndicalistes, chefs d’entreprise, membres de l’administration, etc. Elle doit être « un signe de sa volonté de dialogue plus ouvert » et doit « contribuer à la faire mieux connaître et, peut-être aussi, à mieux se connaître elle-même ». Elle a pour ambition, à l’approche de l’échéance du 1er janvier 1983 (transformation de la société d’économie mixte par actions en un établissement public industriel et commercial, EPIC), d’expliquer aussi clairement que possible la politique de la SNCF, ses contraintes et ses objectifs, ses réalisations et ses projets. Appréciée pour ses synthèses aussi denses que courtes, La Lettre de la SNCF s’impose vite comme la vitrine de la SNCF et s’oppose à Direct qui privilégie la prospective à l’événementiel.


• Direct : n° 1, mai 1985 / n° 88, décembre 1994

• La Lettre des cadres : n° 1, mai 1996 / n° 13, juin 1997

• La Lettre des Infos : n° 1, septembre 1997 / n° 8, février 1998

• Crescendo. Le magazine des cadres : n° 1, septembre 1999 / n° 20, juin 2002 (?)


Lancé en 1985, Direct se substitue à l’Information des fonctionnaires supérieurs de la SNCF, au Bulletin d’information des cadres et à Notre Trafic. S’adressant plus particulièrement aux cadres et à la maîtrise, il a pour but de « développer une information plus générale sur l’entreprise ». Il est indispensable, explique A. Chadeau, que la SNCF explique mieux sa politique et ses objectifs. Très souvent interrogés, tant par les cheminots que par leurs partenaires extérieurs, les cadres de l’entreprise apparaissent comme les vecteurs essentiels de l’image de la SNCF. Conclusion : « Pour bien informer, ils doivent être bien informés. » Ce que confirme le directeur général de l’époque, Paul Gentil, qui estime que les cadres, tout comme la maîtrise, n’ont pas toujours une vision synthétique de la réalité de l’ensemble de l’entreprise. Une lacune que Direct entend combler : « Tel est le but de ce journal, qui n’est pas destiné à renforcer vos connaissances techniques, mais à vous aider à mieux situer la place de l’entreprise dans le pays, d’une fonction dans la diversité des autres, et à répondre à des interrogations sur les activités de la SNCF, ses projets, ses problèmes et les solutions. » Volontiers cérébral, abscons même, Direct est sacrifié en 1994. Toutefois, en dépit du lancement, en 1995, d’un nouveau support interne, Les Infos, commun cette fois-ci à tous les cheminots, l’information spécifiquement dédiée à l’encadrement ne tarde pas à réapparaître. En mai 1996 sort La Lettre des cadres, publiée à l’intention des 20 000 cadres de l’entreprise une semaine sur deux, en alternance avec Les Infos. La raison de cette résurgence, exposée par Pierre Fa, secrétaire général de la SNCF, est toujours la même. « Les missions des cadres sont aujourd’hui difficile à remplir. Nous sommes dans une période où les repères professionnels ont changé [allusion aux nombreux recrutements d'éléments extérieurs « libres d’engagements antérieurs qui pourraient gêner leur action »] et où l’avenir de l’entreprise n’est pas encore écrit. Il est clair que l’encadrement a désormais un besoin fort d’explications et de mises en perspective. La Lettre des cadres devra répondre à cette demande » (note à l’attention des destinataires de La Lettre des cadres du 9 mai 1996).


Cette lettre, de l’aveu même de la direction, ne convenant pas à une majorité de cadres, elle est remplacée en septembre 1997 par La lettre des Infos, rédigée par la même équipe que le bimensuel du même nom. Trois axes privilégiés sont retenus : anticipation (priorité aux informations sur l’avenir à court terme en laissant à Temps Réel et aux Infos le soin de traiter l’actualité), économie de l’entreprise (sujets essentiels à la compréhension des politiques suivies) et appartenance (les conditions de vie professionnelle des cadres). Sa durée de vie n’excède pas celle de son aînée, sa parution étant prématurément interrompue fi n 1998. Sa succession est assurée en septembre 1999 par Crescendo, magazine qui, par sa conception, se rapproche de Direct. Publié toutes les six semaines, il se présente comme « une fenêtre ouverte sur le monde extérieur, ses contraintes et ses ressources, mais aussi sur les mutations d’une entreprise dont [les cadres sont] les acteurs et les piliers ». L’objectif est toujours le même : « Il vous aidera à exercer vos responsabilités de management en vous apportant les éclairages nécessaires sur notre Environnement économique et social. »

1985 - 1994

1999 - ?

• Les Infos : n° 1, 6 septembre 1995 →

• Les Infos Île-de-France, le journal interne de la SNCF Île-de-France : n° 1, mars 2000 / n° 36, juillet 2003


Autre président, autre journal. En prenant les rênes de la SNCF, Jean Bergougnoux entend mettre en place un journal d’entreprise commun à tous les cheminots, y compris ceux de la base dont le rôle dans la reconquête de la clientèle est essentiel. Ce sera Les Infos qui, édité depuis septembre 1995, continue aujourd’hui d’être distribué tous les quinze jours : « Pour que chacun sache où va l’entreprise, pour que chacun comprenne et partage les enjeux du changement, j’ai décidé la création d’un nouveau journal d’entreprise : un journal pour tous. Ce journal, le personnel de la SNCF l’a souhaité, comme en témoignent les travaux du GARP et comme j’ai pu moi-même le vérifier sur le terrain, dans les régions auprès de tous ceux qui expriment le besoin d’être mieux informés sur la marche de l’entreprise. Ce journal est aussi le vôtre. Vous qui avez participé à la vie de l’entreprise et qui vous intéressez à son avenir. » Contrairement à La Lettre de la SNCF et à Direct, distribués par abonnement payant, le journal Les Infos est envoyé à domicile gratuitement à tous les cheminots actifs.

1995

2000 - 2003


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