top of page

LE POSTE 1 DE LYON-PERRACHE

Depuis le début des années 1930, et bien connu des usagers du tunnel de Fourvière, le poste 1 de Lyon-Perrache dresse sa silhouette atypique, les pieds dans la Saône… Chargé d’expédier et de recevoir les trains du côté Ouest de la gare, il est désaffecté depuis novembre 2016. Une équipe de passionnés s’attache à lui redonner vie afin de l’ouvrir, par la suite, aux visites guidées.

Quels postes sont concernés, et comment les valoriser ?

Le programme regroupe 25 postes d’aiguillage, mécaniques, électromécaniques, électriques, électroniques, représentatifs des technologies « de pointe » utilisées entre 1900 et 1980, c’est-à-dire avant la généralisation de l’informatique.

Font partie du programme, à titre d’exemple :

  • Bischheim 2 (plus haut), poste mécanique de type ex-EL J, mis en service avant 1914 par l’Elsaß-Lothringen,

  • Soissons U, poste mécanique de type Saxby Nord (modèle 1874) en service depuis 1920,

  • Rennes Poste Central, poste électromécanique à leviers d’itinéraires de type Mors, mis en service en 1941 et désaffecté en 2018 (ci-dessus, photo due et appartenant à Alain Gernigon),

  • Achères A, combinant un poste à manettes libres Aster et un poste de triage automatique Aster type R.L., mis en service en 1948,

  • Montereau U, poste de type PRA/PRS, mis en service en 1950.

Le Poste 1 de Lyon-Perrache

DSCF0354-2.jpg

Rails & histoire et son antenne Sud-Est sont en ce moment en train de rénover le Poste 1 de Lyon-Perrache.

 

En novembre 2016, le poste 1 et le poste 2 sont désaffectés, les installations de la gare de Lyon-Perrache étant désormais commandées par un poste d’aiguillage à technologie informatique, situé près de la gare TER de Jean Macé.

L’étude pour la reconversion du poste est entamée en 2017. Le projet est lancé début 2019 et entre dans une phase opérationnelle en 2020.

L’association a donc décidé de remettre le poste 1 en service… simulé ! : un logiciel informatique dédié et spécialement créé à cet effet, branché sur les installations, simulera le passage de trains virtuels, tandis qu’il sera capable de détecter les faits et gestes de l’aiguilleur et de réagir en conséquence. Il ne manquera que les trains… Le grand public pourra ainsi, durant quelques minutes ou quelques heures, se mettre dans la peau de l’aiguilleur, et découvrir une partie de ce métier formidable. Les passionnés et autres mordus pourront aussi venir profiter de sessions longues, découvrant de manière plus approfondie – presque complète ! – un métier tout à fait méconnu.

IMG_20190531_134747_edited_edited.jpg
bottom of page